J’ai publié récemment un article sur mon blog à propos du retour en France après une longue expatriation et les commentaires que j’ai reçu pourraient se synthétiser en cette question: ‘tu nous vends si bien l’expatriation, pourquoi es-tu rentrée?’. C’est pourquoi je voulais parler plus longuement de mon expérience de l’expatriation dans ce nouvel article et essayer d’apporter une réponse aux retours que j’ai eu. Et puis, c’est une bonne occasion de faire un peu mieux connaissance, non?

Avant d’aller plus loin, je vous invite à d’abord lire ce premier article afin que vous puissiez remettre dans son contexte ce qui suit… mais bon, vous faites, comme vous voulez!

L’expatriation: ce n’est pas de la chance, mais un choix!

Oui, j’ai eu une expérience de vie d’expat incroyable et que je n’échangerais pour rien au monde mais il ne faut pas croire non plus que cela a toujours été facile ou que tous les jours ont été ‘tout beau, tout rose’: cela m’a valu quelques sacrifices et tout le monde n’est pas prêt à payer ce prix!

Une des choses que l’on pouvait me dire quand je disais “je vis à Londres” ou “je vis à Doha”, et qui m’étonnait le plus, était de me répondre que j’avais de la chance…. Ce n’est pas de la chance! C’est un choix pour lequel j’ai travaillé dur afin de créer l’opportunité de pouvoir vivre ce choix. Je crois profondément que nous sommes tous maîtres de notre vie et de nos réactions face aux événements que nous ne contrôlons pas, mais surtout que nous avons le choix.  Mais la question du choix (et surtout de penser que nous n’avons pas le choix!) est plus souvent une question de volonté et courage de sortir de notre zone de confort. Mais cela est un tout autre sujet…

Pour ceux qui me découvre dans cet article, je vous invite à en apprendre un peu plus longuement sur mon parcours d’expat à Londres, Munich ou Doha sur ma page Linkedin, Instagram ou Facebook.

Les sacrifices de l’expatriation 

Tout d’abord vivre à des milliers de kilomètres veut dire que vous n’avez pas votre système de soutien, votre famille, vos amis d’enfance, etc. présents et même si les expats sont solidaires et s’entraident facilement, ce n’est quand même pas la même chose que la famille.

Donc lorsque vous êtes malade, par exemple, il n’y a pas forcément quelqu’un pour vous amener de la soupe ou aller chercher vos médicaments à la pharmacie si vous ne pouvez pas le faire vous-même. Vous devez prendre soin de vous seul(e) et dans ces moments où on apprécierait un peu de soutien et de sollicitude, on peut se sentir bien seul(e)…

Ensuite, nous ne sommes pas là pour les petits et grands événements de la vie de famille. Cette année, c’est la première année que je suis là pour les anniversaires de mes 4 neveux et nièces : ce sont des moments précieux que l’on manque souvent lorsqu’on vit loin!

L’expatriation : une vie d’au revoir 

Mon expérience a été parsemée d’expériences incroyables, d’aventures et voyages, mais elle a surtout été faite de rencontres incroyables et pleins d’histoires à raconter. Le revers de cette médaille est que c’est une vie aussi parsemée d’au revoir : tout le monde est toujours “de passage” et tout ou tard, chacun repart sur son chemin. C’est une vie transitoire et ce n’est pas toujours facile de dire au revoir…. Même si aujourd’hui il est beaucoup plus facile de rester en contact, même de loin et par écrans interposés.

Voilà donc pourquoi j’ai décidé de rentrer et il y aurait bien d’autres choses encore à dire sur ce sujet mais ce sera pour une autre fois….

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